Avoir accès à des endroits auxquels vous n’aviez pas accès auparavant avec votre fauteuil roulant, vous donne un sentiment de soulagement. Vous avez retrouvé une partie de votre liberté perdue, ou si vous n’avez jamais été capable de marcher, vous vous sentez bienvenu dans un nouvel endroit. Mais soudain, vous avez besoin d’un autre soulagement ! Et maintenant ?
Contrairement à une ville comme Londres (nous y revoilà), il y a très peu de toilettes publiques accessibles à Bruxelles, surtout pas de toilettes publiques hygiéniques. A Londres, ces dernières étaient souvent maintenues par du personnel à travers la journée. Mais il y avait aussi des toilettes accessibles dans de nombreux magasins et établissements horeca.
Lorsque vous savez que vous n’avez pas accès à des toilettes décentes, en tant que PMR, vous ne sortez pas de chez vous. Les toilettes elles-mêmes sont importantes, mais la propreté l’est tout autant. Depuis votre fauteuil roulant, par exemple, il est beaucoup plus difficile de nettoyer rapidement les toilettes avec du papier. Mais surtout : les PMRs ont souvent des problèmes sous-jacents qui ne sont pas immédiatement visibles et qu’elles ne crient pas sur les toits. Elles ont souvent une stomie, un cathéter, ou ont besoin de sondages périodiques, etc… Personne ne veux s’en occuper dans des toilettes sales. Il faut un minimum d’hygiène !
Nous avons donc pensé : il devrait y avoir plus de toilettes accessibles et propres. Nous avons commencé à chercher, et soudain, dans certains quartiers, nous en avons trouvé assez rapidement : à Muntpunt, au café Muntpunt, au Wasbar, à la Centrale.
Nous arrivons donc rapidement à un réseau plus dense dans certains quartiers. Nous souhaitons les cartographier. Mais nous devons d’abord convaincre les propriétaires de les ouvrir au public. A suivre !